Dénominations des sourciers en Europe.

Le mot « sourcier » vient du mot français « source », qui désigne une émergence d’eau de la terre. Le mot « source » a lui-même des origines latines, provenant du mot « sors », qui signifie « sort, destinée » ou « sorgere », qui signifie « s’élever, surgir ».

Le sourcier est donc celui qui recherche ces sources d’eau souterraines en utilisant des outils tels que la baguette de sourcier ou le pendule. Les méthodes de détection utilisées par les sourciers reposent sur l’idée que les êtres humains peuvent ressentir l’énergie ou les vibrations émises par les sources d’eau souterraines

Ainsi, le terme « sourcier » est étymologiquement lié à l’idée de l’eau qui sourd de la terre, ce qui reflète la tâche principale de cette pratique.

En italien, le terme « rabdomante » pour le sourcier vient de « rabdomanzia », qui signifie « art divinatoire utilisant des baguettes de sourcier ». Le mot « mantie » fait référence au fait que le sourcier utilise une baguette ou une verge pour chercher de l’eau.

En espagnol, le terme « zahorí » pour le sourcier vient du mot arabe « sahara », qui signifie « découvrir » ou « rechercher ». Le terme est également associé à Vénus, la déesse romaine de l’amour et de la beauté, qui aurait appris l’art de la sourcellerie aux humains. Ainsi, « zahorí » signifie « celui qui découvre l’eau grâce à Vénus, fille de la déesse de l’amour ».

En portugais, le terme « aguadeiro » pour le sourcier vient de « água », qui signifie « eau », et « deiro », qui signifie « celui qui a l’habitude de ». Ainsi, « aguadeiro » signifie « celui qui a l’habitude de chercher de l’eau ».

En patois provençal, le sourcier est appelé « sorcié ».

En patois vaudois, le sourcier est appelé « rhabdouma », qui est une contraction de « rhabdomante », le terme italien pour le sourcier.

En allemand, le terme « Wünschelrutengänger » pour le sourcier vient de « Wunsch », qui signifie « désir » ou « demande », et « Rutengänger », qui signifie « celui qui marche avec une baguette de sourcier ». On pense que le sourcier peut répondre aux désirs ou aux demandes en trouvant de l’eau.

En suisse-allemand, le terme « Wassermaa » pour le sourcier signifie littéralement « homme de l’eau ».

En autrichien, le terme « Wassergeist » pour le sourcier signifie littéralement « esprit de l’eau », faisant référence à la croyance que le sourcier doit être en harmonie avec l’esprit de l’eau pour trouver des sources d’eau souterraines.

En anglais, le terme « dowser » pour le sourcier est dérivé du verbe « to dowse », qui signifie « chercher de l’eau avec une baguette de sourcier ». Le terme est également utilisé pour désigner les personnes qui cherchent d’autres substances telles que des métaux ou des minéraux avec des baguettes de sourcier.

En danois, le sourcier est appelé « vandmand », qui signifie littéralement « homme de l’eau ». Le sourcier utilise généralement une baguette de noisetier pour trouver de l’eau souterraine.

En néerlandais, le sourcier est appelé « wichelroede loper », qui signifie « celui qui marche avec une baguette de sourcier ». Le terme est également utilisé pour désigner les personnes qui cherchent d’autres substances telles que des métaux ou des minéraux avec des baguettes de sourcier.

En norvégien, le sourcier est appelé « vanndrev », qui signifie « celui qui conduit l’eau ». Le sourcier utilise souvent une baguette en bois pour détecter l’eau souterraine.

En suédois, le sourcier est appelé « spågubbe », qui signifie « homme divinatoire ». Le terme est également utilisé pour désigner les personnes qui cherchent d’autres substances telles que des métaux ou des minéraux avec des baguettes de sourcier.

En finnois, le sourcier est appelé « saukko », qui signifie « loutre ». Le terme est dérivé du fait que les loutres sont connues pour chercher de la nourriture dans l’eau. Les sourciers finlandais utilisent généralement une baguette en métal pour détecter l’eau souterraine.

En islandais, le sourcier est appelé « vatnsböndari », qui signifie « celui qui attache l’eau ». Le sourcier utilise souvent une baguette en métal ou une fourchette pour détecter l’eau souterraine.

En hongrois, le sourcier est appelé « vízkereső », ce qui signifie littéralement « chercheur d’eau ». Les sourciers hongrois utilisent généralement des baguettes en L pour détecter la présence d’eau souterraine. Cette pratique est assez répandue en Hongrie, où elle est utilisée pour localiser les sources d’eau et les puits.

En polonais, le sourcier est appelé « radiesteta », qui est un terme dérivé du mot « radiestezja », qui signifie « radiesthésie ». Les sourciers polonais utilisent également des baguettes en L pour détecter la présence d’eau souterraine. Cette pratique est assez courante en Pologne, où elle est souvent utilisée pour trouver de l’eau pour les fermes et les jardins.

En slovaque, le sourcier est appelé « vodovýživač », ce qui signifie « alimenteur d’eau ». Les sourciers slovaques utilisent également des baguettes en L pour détecter la présence d’eau souterraine. Cette pratique est assez répandue en Slovaquie, où elle est souvent utilisée pour trouver de l’eau pour les fermes et les jardins.

Sourcier en tchèque, le sourcier est appelé « vodník », qui signifie littéralement « le petit d’eau ». Les sourciers tchèques utilisent également des baguettes en L pour détecter la présence d’eau souterraine. Cette pratique est assez courante en République tchèque, où elle est souvent utilisée pour trouver de l’eau pour les fermes et les jardins.

En roumain, le sourcier est appelé « răscolitor », qui signifie littéralement « celui qui bouleverse ». Les sourciers roumains utilisent également des baguettes en L pour détecter la présence d’eau souterraine. Cette pratique est assez courante en Roumanie, où elle est souvent utilisée pour trouver de l’eau pour les fermes et les jardins.

En grecque, le sourcier est appelé « ραβδομάντης » (rabdomantis), qui vient du grec ancien et signifie littéralement « devin avec une baguette ». Les sourciers grecs utilisent des baguettes en L pour détecter la présence d’eau souterraine, ainsi que d’autres substances cachées sous la surface de la terre.

En russe, un sourcier est appelé « рудомет » ou « выходец », ce qui signifie « radimètre » ou « sortant ». Les méthodes de détection utilisées par les sourciers russes varient, mais ils utilisent souvent des baguettes en L, des pendules ou des boussoles pour détecter les sources d’eau souterraines.

En ukrainien, un sourcier est appelé « розшукач джерела » ou « радіестезіст », ce qui signifie « chercheur de sources » ou « radiesthésiste ». Les méthodes de détection utilisées par les sourciers ukrainiens varient.

En bulgare, un sourcier est appelé « водач » (vodatch), ce qui signifie littéralement « celui qui conduit l’eau ». Les sourciers bulgares utilisent souvent une baguette en Y, appelée « prizma » ou « zahare », pour trouver de l’eau souterraine.